«Un buveur de Rhum digne de ce nom, doit respecter les heures 
auxquelles son Rhum doit être bu».

5h, au réveil à jeun, on commence par le Décollage ou encore la Mise à feu, le premier verre indispensable à la mise en route du travailleur. 

9h, on boit un Sec ou un Feu (Rhum pur).

11h, c’est l’heure du Ti-Lagoutte.

12h on prend le  fameux Ti Punch avant le repas.

12h30, on déguste autour d’une table entre amis le Ti 50%, censé représenter la moitié du verre précédent. 

13h, c’est l’ Heure Du Christ, suivi au début de l’après-midi, des A Tout’ Heures, aussi  appelés Ti-Feu, Ti-Sec ou encore C.R.S (Citron - Rhum - Sucre) qui se prend au gré de l’humeur.

Parfois, se glisse le Pété Pied, équivalant d’un grand Ti Punch, véritable coupe-jarrets qui mènait directement à la sieste.

17h vient le Ti Pape. 

19h il y a le Ti-Punch du soir avant le repas et un peu plus tard la Partante, le dernier verre avant de se mettre au lit.


Le rite reste immuable et doit être effectué par le consommateur lui même (on ne sert  jamais du Rhum à quelqu’un) : le sirop est versé, le zeste pressé et enfin on fait couler le Rhum. 

Pour mélanger la mixture (cela s’appellait Doucir le punch), on tournait le verre tenu du bout des doigts dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

Le punch absorbé (en trois coups), on prenait le Crasé (ou l’Amortisseur) le coup de froid après le coup de feu. 

Lorsque le «Décollage» s’accompagnait d’un Crasé» à l’eau de coco, on parlait alors d’un Cocoyage  et s’il s’agissait de Mabi, on buvait un Mabyage. 
Mais plus simplement, on prenait une eau plate ou gazeuse, chacun avait sa technique pour calmer le feu du Rhum.
Le Planning Du Rhum

Marques

Infos

Pays

Cocktail

Contact